L'intégralité du recueil écrit par Denis MORIN mis en voix par Adret Web Art pour retracer la vie et l'oeuvre de cet homme identifié au Québec et au Canada comme pionnier de la culture.
On ne peut que s'étonner face à la polyvalence artistique de Félix Leclerc (1914-1988) :
auteur-compositeur-interprète, animateur radio, écrivain, ayant œuvré autant sur les planches que sur les pages blanches à meubler de son imaginaire.
Les liens avec la France sont profonds, puisque la mère de Félix était originaire du Jura. La France sut aussi donner la notoriété à ce troubadour vêtu d'une chemise à carreaux, puis ce fut à l'île d'Orléans, sur le sol foulé par son ancêtre Leclerc venu de France qu'il retrouva le silence et la sérénité.
Denis Morin est un auteur québécois fasciné par les mots écrits, lus et entendus depuis son enfance. Ces dernières années, son amour des arts et de la culture se transforme en poésie biographique qui lui permet de rendre un vibrant hommage à son compatriote.
Présentation par l'auteur :
https://ecrivainpoesiedenismorin.org/2018/04/30/barbara-et-felix-leclerc-en-un-meme-livre-audio/
La Presse en parle : http://www.dansnoslaurentides.com/page86.html
Commentaire de Diane Boudreau, enseignante jusqu'en 2012, aujourd'hui chercheuse et écrivaine, souvent primée :
J’ai parcouru votre recueil avec un pur bonheur, reconnaissant l’univers de Félix, son intimité, son quotidien. C’était son souffle qui habitait vos textes, les premiers inspirés de Pieds nus dans l’aube,et de son père et sa mère, puis un autre sorti tout droit du Fou de l’Ile.
Et en écho au poème “Un pays à décrire”, j’entends Félix chanter “J’ai deux montagnes à traverser...” J’y reconnais Dedouche et la jeune Gaétane, nouvelle flamme qui l’attend sur la rive..., ses enfants... Aussi sa terre, ses bêtes, son fleuve, son ruisseau.
J’aime “Ce pays que je te donne”, “Farouche”et “Deux coups de rame” me rappelle ses frères et soeurs, riant tout plein dans la chaloupe.
J’aime “Mes humeurs”, “Froidures”, “Les amours assoupies”et au final, “L’allure du poète” :
“S’émouvoir par en dedans, souffrance
Exprimer les choses sans fioritures
Comme une crêpe sans beurre, ni confiture
...
Tout doux, tout doux, ne prends pas peur
Car sous mon chapeau de fourrure
Ou ma casquette qui freine le vent
Se cache le plus tendre des poètes errants.”
Merci de m’avoir partagé votre poésie, porteuse de tant d’attachement, de respect et d’amour à Félix.
Diane Boudreau